Infographies

Prévisualisation de l'infographie

Chronologie des symboles d’extrême droite

Les cartographies proposées par Indextrême peuvent servir de support aux études académiques, journalistiques, mais également aux institutions françaises qui accueillent des personnes appartenant aux groupes d’extrême droite précités, et qui, sans honte ni peur de leur hiérarchie, affichent publiquement des symboles qui historiquement appellent à la haine et/ou sont intrinsèquement liés à l’esclavage, à la torture, au génocide, à la discrimination raciale, à la persécution sexuelle et de genre, à la guerre des religions, etc. Les cartographies d’Indextrême sont visualisables sur notre site, et téléchargeables.

Les symboles graphiques présents sur cette cartographie sont utilisés sous forme de tatouages, insignes, écussons, drapeaux, ainsi que dans les photos de profil, les mèmes et les emojis sur les réseaux sociaux. Selon leur nature, on retrouve des symboles haineux chez des groupes tels que les néonazis, les skinheads, les hooligans, ainsi que d’autres groupuscules extraparlementaires d’extrême droite tels que le GUD, Auctorum, la Ligue du Midi, l’Active Club, Novelum Carcassonne, l’Action Française, etc.

À plusieurs reprises, ces mêmes symboles détournés par des fascistes se retrouvent au sein d’instances étatiques telles que la police, la gendarmerie et l’armée.

Toutes les modifications doivent se faire avec notre accord.

Télécharger l'infographie
Prévisualisation de l'infographie

Infographie des symboles nazis

Actuellement des groupuscules d’extrême droite et néo-nazis, dans un premier cas ; utilisent une partie des symboles utilisés pendant la période nazie sans les détourner, et deuxièmement, créent d’autres d’inspiration nazie, comme le soleil noir, le 1488, etc.

Mise au point historique : À partir de 1935, le NSDAP va créer un institut de recherches pluridisciplinaire appelé “Ahnenerbe Forschungs und Lehrgemeinschaft”, c’est-à-dire « Société pour la recherche et l’enseignement sur l’héritage ancestral ». Cet institut nazi, a pour but primordial de développer une rhétorique raciste que vise à justifier par des méthodes pseudo-scientifiques et historiques la pureté de la race aryenne. Fondamentalement xénophobe, l’institut, va se tourner vers l’histoire germanique et à travers des études archéologiques et de l’histoire, il va forger les bases historiques de la “race aryenne”. C’est ainsi que l’héritage nordique, donc la culture saxonne, la culture viking et leur écriture runique, va être prise en otage par l’idéologie nazie.

Toutes les modifications doivent se faire avec notre accord.

Télécharger l'infographie
Prévisualisation de l'infographie

Infographie des symboles utilisés dans le RAC et le NSBM

Dans le Rock Anti Communiste (RAC) et le National Socialist Black Metal (NSBM), certains de ces symboles graphiques sont utilisés sous forme de tatouages, insignes, écussons, drapeaux, patchs, flyers, couvertures/pochettes d’album, ainsi que sur des photos et images publiées sur les réseaux sociaux.

Le RAC et NSBM utilisent des symboles issus de différentes cultures, en particulier nordique et germanique, pour propager la haine raciale et recruter de nouveaux adeptes. Ces symboles, tels que la croix celtique ou des runes, sont détournés de leur signification originale pour promouvoir des idéologies racistes, nationalistes et néonazies. D’autres, comme le soleil noir, la totenkopf et la croix gammée nazie, symboles intrinsèquement antisémites, sont utilisés pour glorifier la suprématie blanche et la “race aryenne”. En utilisant ces symboles, ces mouvements nationalistes cherchent à créer un sentiment contre-culturel et de repli identitaire tout en diffusant des idées toxiques racistes et xénophobes.

Il est important de noter que les symboles nordiques et germaniques ont été réinterprétés par le mouvement völkisch allemand au XIXe et XXe siècle, associant des éléments de la mythologie nordique à une idéologie nationaliste et antisémite. Des symboles comme les runes, l’irminsul ou la figure de Thor ont été détournés de leur signification originale pour justifier la supériorité raciale. Cette récupération, institutionnalisée par le III Reich, a engendré une stigmatisation des symboles nordiques et germaniques, qui, à l’origine, étaient porteurs de significations culturelles et religieuses. C’est en raison de ces phénomènes historiques que ces symboles sont désormais largement utilisés dans le RAC et le NSBM.

Toutes les modifications doivent se faire avec notre accord.

Télécharger l'infographie
Prévisualisation de l'infographie

Infographie de la marche néonazie du C9M - 2025

Enquête et infographie produit avec le média d’investigation Reflets.info.

Le Comité du 9 Mai (C9M) est une organisation structurée au sein de la mouvance néonazie et néofasciste française, qui organise depuis des années à Paris une marche en hommage à Sébastien Deyzieu, un militant d’extrême droite décédé en 1994. Ce dernier participait à une manifestation un peu particulière quand il a fait une chute d’un toit en tentant d’échapper à la police.

Luminis Paris, la Bastide Bordelaise, Tenesoun, L’Oriflamme Rennes… plus de 40 groupes d’extrême droite ont participé à la marche néonazie du C9M. À plusieurs reprises, Reflets a enquêté sur cette nébuleuse de la haine qui s’organise sur Telegram pour préparer une guerre civile, faire l’apologie du terrorisme et lancer des « coups de com » identitaires. Leur seul objectif : stigmatiser les étrangers, les minorités de genre et les personnes non blanches.

Au total Reflets et Indextrême ont identifié plus de 60 militants. Leur « portfolio » est bien connu non seulement des militants antifascistes, mais aussi des services de police. Parmi eux, Jean-Eudes Gannat, propulsé « porte-parole » du C9M, qui, lors de la marche, accuse celles et ceux qui osent les critiquer de « venir faire le buzz ».

L’analyse iconographique de la marche du C9M révèle une présence marquée de symboles explicitement nazis, d’origine fasciste, ou issus d’une graphisme historique et culturelle détournée à des fins racialistes et suprémacistes blanches. Parmi les drapeaux, écussons et insignes arborés lors de la marche, plusieurs font directement référence à l’imagerie du IIIe Reich : une croix gammée tatouée sur le bras d’un militant espagnol, des Soleil noir (Schwarze Sonne), la Totenkopf (tête de mort des SS), ainsi que des runes germaniques – notamment la rune Algiz et la rune Odal – ou encore des symboles issus de la culture nordique, comme le Valknut et le Vegvisir, hélas fréquemment réutilisés dans les milieux néonazis et néofascistes contemporains.

Voici l’enquête : https://reflets.info/articles/c9m-la-nebuleuse-de-la-haine

Toutes les modifications doivent se faire avec notre accord.

Télécharger l'infographie